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Big Island, HI

C’est un deuxième voyage pour Wax et moi à Hawaii. Ayant fait Oahu et Maui dans notre premier trip ce sera Big Island en premier lieu cette fois-ci avec nos aéroplans à bord d’Air Canada et United sur un vol de Montréal-Los Angeles, Los-Angeles-San Francisco et Los-Angeles-Kona (Big Island). Et un retour est prévu à partir d’Honolulu  (1 seule escale à Los Angeles) donc nous devrons éventuellement changer d’île avec un vol inter-îles sur Hawaiian Airlines ( les vols aller-retour étaient de 70$ USD à 290$ USD dans les temps que j’y suis allée). Et à noter que c’est toujours la veille que je  »book » ces vols donc j’imagine que lorsque vous le prévoyez d’avance, il y a peut-être un meilleur tarif offert. Pour ces voyages de dernière minute qui ne sont pas dans un tout inclus, je fonctionne toujours de la même façon. Je prends nos vols d’aller et de retour, dans ce cas-ci je n’ai pas choisi la même île et je nous réserve une location d’automobile pour notre arrivée pour 7 jours ( j’ai fait le test pour 4-5-6 jours et c’est souvent plus cher qu’un 7 jours!!) et je nous réserve aussi notre première nuit d’hôtel. Après cela, commence notre aventure!!

Notre première nuit réservée via Expedia chez Uncle Billy’s.

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L’hôtel a sans doute connu ses heures de gloire dans les années 80 mais à 89$ USD la nuit comprenant le stationnement, le wi-fi et le petit déjeuner dans des Iles où tout est cher, nous n’avons pas hésité!

Piscine et bâtiment du Uncle Billy’s

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De plus, cet hôtel est situé au coeur de Kona, ville de Big Island que nous avons adoré. En fait, pour ma part, c’est ma préféré!! Waikiki, vient tout juste en seconde place! La ville de Kona est charmante avec plein de devantures de restos et de boutiques agréables. Circuler à pied ou à  jogger est un must. On a droit à des spectacles de musique extérieurs et gratuits bien sûr. L’ambiance est festive et amicale à Kona!

Notre premier lever du soleil à Kona. Les rayons pointent vers le ciel jusqu’au moment ou l’on voit M. Soleil sortir de derrière la montagne. De toute beauté, chaque matin. Il faut se réveiller quand même assez tôt par contre pour profiter du spectacle.

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Chaque matin, afin de joindre l’utile à l’agréable, nous allions courir entre 6:00am et 6:30am, heure ou le soleil se pointait le bout du nez. Nous sommes restés très étonnés de voir combien bon nombre de joggeurs circulent sur l’accotement de la rue principale de Kona. Et de tous les âges!! Ici, on se tient en forme et on se salue!IMG_0607

Pour Wax et moi, Big Island fut un coup de cœur! Paysages à couper le souffle, souvent en hauteur. Les 2 premières journées à nous promener, nous avons dû combattre quelques peu le mal de l’altitude. Plusieurs arrêts le long de la route, nous a permis de stabiliser notre oreille interne et de reprendre notre souffle, car même en auto, nous étions affectés. Par contre, je dirais que 2 jours ont été suffisant pour que l’on s’y sente très bien à parcourir les flancs de volcans comme si nous y étions nés.

Big Island est d’une nature sauvage et presque irréelle. Des champs de lave brune foncée  font partis du paysage en montagne et de voir des petits arbres avec la fureur de vivre, poussés au travers de mètres de lave d’épaisseur, c’est subjuguant, incroyable. Quand on dit que les forces de la nature défient n’importe quoi, ici on en voit la preuve constamment! Rain forest luxuriantes et gigantesques sur la côte Est, chutes vertigineuses, volcans majestueux à grimper,  arrêt de point vue panoramique, plage de sable noir, Big Island est remplie de surprises pour les yeux à faible coût et carrément gratuite. Les amoureux de la nature y seront servis sans contredit.

Pour ce qui est du kitesurf à Big Island, c’est quasi impossible… Il y a trop de roches volcaniques le long des plages et les plages ne sont pas assez grande pour accueillir 24m de lignes. Malgré tout, nous aspirons à y retourner Wax et moi.

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Nous avions loués pour l’occasion un petit 4×4 de Nissan pour notre séjour. Réservé sur Expedia aux alentours de 150$ CAD pour une semaine. N’oubliez pas une chose si vous y aller, la plupart de nos assureurs automobiles nous couvrent aux États-Unis, donc assurez-vous d’avoir votre copie d’assurance avant de partir et quand viendra le temps de prouver que vous avez vos assurances et que vous ne payerez pas pour ce surplus, vous aurez vos preuves! Cela réduit les frais de beaucoup.

Les belle plaques d’immatriculation d’Hawaii!!!

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Nous avons parcouru énormément de chemin avec ce petit Rogue et je vais essayer de vous le partager en photos.

Comme vous le savez sans doute si vous avez lu les premiers articles, afin de réduire nos coûts de voyage, on apporte toujours des petites conserves et collations (thon, poulet, moules fumées, Jerky de boeuf, barre tendre,etc) pour nos dîners sur la route. On essaie de réserver des hôtels qui ont le petit déjeuner d’inclus et pour le souper, on se paie un resto. Le premier jour à Kona, nous avions repérer un Bubba Gump sur la rue principale.

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Nous avons décider d’y retourner souper le soir même. Facture salée! Nous avions pourtant choisi nos assiettes avec soin en fonction de ce que nous voulions manger mais sans faire d’excès. La serveuse nous offre le  »special drink » de la soirée qu’elle nous vend comme un cocktail aux fruits alcoolisés. Après une journée à voir du pays, on s’est dit pourquoi pas! Nous n’avions innocemment pas demandé le prix et en avons eu la surprise qu’à la vue de la facture.16$ USD LE DRINK!!!!! Le prix de nos plats principaux!

Le lendemain nous prenons la route vers Hilo, ville principale de cette île et ville proclamée comme étant la ville ayant eu le plus de Tsunamis au monde. C’est d’ailleurs la plus peuplée de l’Île. Environ 45 000 habitants.

Que ce soit sur la côte Est (Hilo) ou Ouest (Kona) le chemin d’évacuation est indiqué

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Hilo, fut pour nous, mais surtout pour moi, synonyme de fin du monde ou plutôt, hypothétique fin de ma vie. En traversant la Saddle Road ( route qui parcours d’Ouest en Est l’île que nous prenons pour nous rendre à Hilo) nous nous décidons de faire un crochet sur le chemin et de grimper  vers le plus haut sommet de l’archipel des îles d’Hawaii, le volcan éteint depuis plus de 4500 ans, le Mauna Kea (4207m d’altitude). Nous retrouvons sur le Mauna Kea, des observatoires internationaux où les télescopes les plus longs au monde y prennent place.

Observatoire internationaux Mauna Kea

Notre progression automobile en  »low gear » dure un peu plus d’une heure trente. Attachez vos tuques, cela grimpe à pic! Nous sommes très énervés d’aller voir la vue  d’en haut. D’être au-dessus des nuages dans le sommet. Car le ciel s’étant ennuagé durant notre ascension, nous nous doutons que nous ne verrons pas vers le bas. Nous espérons voir le soleil vers les cieux et avoir la tête dans les nuage comme cette photo ci-haut.

Arrivés à la station touristique ( 2790 m et 1h30 d’ascension en auto) une pancarte nous sommes d’arrêter notre véhicule et d’entrer nous identifier et prendre de l’info.IMG_0086 Nous rentrons à l’intérieur où bon nombre de pancartes informatives et photos nous attendent en plus d’une dame. Il y a même des caméras au sommet en direct.

La dame vient nous voir et nous demande si nous voulons aller jusqu’en haut. Ce que nous voulons naturellement. Elle nous questionne à savoir quelle sorte de véhicule nous avons, si il est loué, si nos assureurs nous couvrent lorsque l’on monte le Mauna Kea. Nous sommes un peu perdus dans son charabia… Elle nous explique, après qu’on lui aille dit que nous avons un petit 4×4 Rogue, qu’elle nous déconseille fortement de nous y risquer… Elle nous montre des vidéos sur Youtube ou les VUS surchauffent et prennent feu avant l’arrivée. Et qu’en plus, si nous décidons de faire fi de ses dires, et qu’il arrive quelques choses à notre véhicule, nous allons devoir payer les dommages de notre poches. Wax, voulait prendre le risque, mais moi de mon côté, cela ne me tentait pas. Elle nous assena le coup de grâce en nous disant que de toute façon nous ne verrions rien en haut en pointant ses caméras.

Brouillard total à cause du gros ouragan qui allait sans doute frapper l’île, à partir de Hilo. Vous me suivez? On a arrêté voir le volcan car nous traversions la Saddle Road pour nous rendre à Hilo. Nous nous consultons et décidons de la jouer  »safe ». Nous redescendons sur la compression, prenant des pauses pour épargner notre moteur qui travaille fort et surchauffe et nous écoutons la radio qui nous fait paniquer en sommant l’île en état d’alerte. L’ouragan Patricia, le cyclone le plus intense jamais observé dans l’hémisphère occidental dévaste le Mexique et la côte Ouest des États-Unis et s’en vient en furie frapper la côte de Hilo. J’ai dit à Wax, nous allons mourir ici. En plus, nous dormons à Hilo et il est à 400 km de la côte. Nous arrivons à notre hôtel Le Naniloa (très bel hôtel payé 110$ USD la nuit) et il pleut sur Hilo. Nous parcourons les alentours afin de me changer les idées.

Après cette nuit à m’inquiéter de mourir à Hawaii, je demande expressément à Wax de retourner sur le côte Ouest à Kona pour y finir notre séjour. Ma théorie; L’ouragan lorsqu’il frappera Hilo, utilisera le Mauna Kea comme rampe de lancement et passera par-dessus Kona! Wax me trouva très drôle mais m’écouta. En résumé, arrivé à quelques 200 km du bord, Patricia changea subitement de direction et partie mourir dans le nord du Pacifique. OUFF! Enfin, je peux à nouveau apprécier notre périple et voyage fabuleux pour l’âme et les yeux.

Je vous partage en rafale, photos et endroits à visiter sur cette Île.

Kealakekua Bay State Historical  Park

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Le parc offre un grand stationnement et est gratuit. La plage est faite de roche mais la baie est très prisée par les amateurs de plongée en apnée et possibilité d’excursion en kayak. Quoi de mieux que de faire un arrêt afin d’y faire une petite nage avec les tortues de mer?

Ho’Okena Beach Park 

Petite plage et séance photo! Nous nous étions apportés une bonne bière froide. Ce fut le moment idéal pour la prendre! On apporte toujours une petite glacière en tissus. Cela ne prend pas de place dans les valises!

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Les couchers de soleil sont magnifiques et mythiques sur les Ïles d’Hawaii. Retour vers Kona, Nous nous arrêtons dans un quartier résidentiel à flanc de montagne pour apprécier le spectacle. Nous sommes heureux!

Punalu’u County Beach Park

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Notre première plage de sable noir. Impressionnant! Des emplacements de camping y sont offerts avec des blocs sanitaires. On y retrouve aussi une mare  avec canards et nénuphars. Charmant et surtout à voir. Gratuit.

Hawaii Volcanoes National Park

Cratère du volcan Kilaeua

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Le coût d’entré dans le parc est de 25$ USD par automobile et la passe est valide 7 jours. wax et moi avons monté au sommet en auto du volcan Kilauea et il y a un circuit intéressant à faire avec des pancartes explicatives. Plusieurs  »Steam Hole » durant le périple dont certains à coté de nos pieds. Nous étions en gogounes et malgré le grand vent qui ébouriffait nos cheveux et la fraîcheur de l’air, les dessous de pieds nous chauffaient!! On peut aussi aller visiter le lava tub, un tunnel sous la terre formé par la lave. Une visite enrichissante pour toute la famille. A voir absolument!!

Pour planifier votre visite, voici le site du Parc National des volcans.

Panaewa Rainforest Zoo and Gardens

Imaginez notre surprise Ce zoo aux jardins et  »rainforest  » est entièrement gratuit. Seulement un don est demandé à la sortie, non-obligatoire. Plusieurs variétés de perroquets, de singes, de fourmiliers ( nos premiers à vie!!), de reptiles,  des paons en liberté et bon nombre d’autres animaux. Nous avons bien rit à essayer de faire parler les perroquets!!

Pololu Valley Lookout

Un des points de vue que nous avons adoré. Achalandés énormément et le stationnement peut contenir environ 6 autos et c’est très difficile de sortir de là. Donc, stationnez-vous le long du chemin, mon conseil.

Waipi’o Valley Lookout

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Waipi’o est de l’autre côté de Pololu. Petite anecdote: Avant de quitter le Québec pour Hawaii, nous sommes allés passer un week-end à l’île d’Orléans à l’Action de grâce. L’île à l’automne est remplie de récoltes de fruits et légumes et de produits du terroir. Nous sommes arrêtés faire des provisions de confit et de pâté de canard à LA Ferme D’OC. Son propriétaire Jean-François, nous avait fait faire le tour du propriétaire, nous éduquant au passage et nous avait mentionné son concours. Les clients devaient envoyer une photo inédite dans un endroit particulier à travers le monde avec un produit de sa ferme. Alors, la voici notre photo Jean-François! Mes amis, si vous passez à l’île d’Orléans, arrêter découvrir La Ferme D’OC.

A partir de Hawi, ville complètement au Nord, nous avons redescendu la côte Nord-Est en commençant par Pololu, Waipi’o et notre prochain arrêt fut au Parc Laupahoehoe.

Laupahoehoe Beach Park

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Nous sommes restés une bonne trentaine de minutes à être subjugués de voir les vagues frappées avec force les roches volcaniques. Très impressionnant et surtout, tu te dis que ce n’est pas ici que tu feras une petite baignade tranquille! Bloc sanitaire sur le site pour une petite pause-pipi:)

Kolekole Gulch Park

Il faut être très attentif sur la route afin de trouver l’entrée de ce parc, niché dans le bas d’une côte. Wax et moi, avons ressenti beaucoup d’émotions ici. La majestuosité et la grandiosité de la forêt, nous a coupé le souffle. Il y avait même un sentiment mystique qui y planait. Nous nous attendions de voir surgir à tout moment une petite fée enchantée ou un gnome derrière les immense arbres qui peuplent cet endroit. Nous avons adoré! Complètement gratuit!

Akaka Falls State Park

Il y a un faible coût d’entrée de 5$ USD par automobile pour venir faire le sentier qui mène à la fameuse chute Akaka.

Wax et ses jeux de mots de bon goût  dans ce petit vidéo 😉

Nous sommes revenus par la Saddle Road au coucher de soleil de cette journée remplie de plaisir pour l’âme et les yeux. Pour nous, Hawaii possède quelques choses de spécial qui plane dans l’air, dans le peuple, qui fait que l’on devient  »addicted » à ce coin de paradis qui fait rêver le monde entier depuis des lunes !! Dans tous nos périples de voyage, cette destination est ma place, je m’y sens chez-moi. Allez voir et ressentir Hawaii par vous même.

Méli-Mélo!

 Notre voyage exceptionnel s’est poursuivi sur l’île d’Oahu par un vol inter-île. On s’y rejoint bientôt en photo!!

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Jess et Wax vous remercie!

Publié dans Bahamas

Freeport, Bahamas

Depuis un an déjà, je regardais les possibilités d’aller dans les Bahamas. Au temps des fêtes derniers, il s’en est fallu de peu que l’on quitte notre cher Québec, pour la rencontre des eaux bahamiennes aux multiples teintes de turquoise. Après plusieurs jours de recherche sur l’hébergement, des appels passés là-bas (aux Exumas) à discuter avec un contact d’une connaissance, on abandonne l’idée. Même en voyageant le plus économiquement possible, nous arrivons à environ 2300$-2500$ par personne pour un voyage exploratoire.

Large plage du  Viva Wyndham Fortuna Beach, Freeport.

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Nous abandonnons le projet à regret nous disant que ce sera partie remise. En janvier dernier, je fouillais pour un client sur ma plate-forme de voyage pour la fin avril et je vois apparaître un tout inclus aux Bahamas à environ 1350$ par personne. Comme à mon habitude depuis que je suis dans le milieu du kitesurf, je m’empresse d’aller visualiser l’hôtel sur la carte. Il est situé au Sud-Est de l’île de Freeport. Par expérience, je sais que la dominante de vent en général dans les Caraïbes est un vent Nord-Est. Ce qui ferait que la position de l’hôtel Viva Wyndham Fortuna Beach ne serait pas favorable pour la pratique du kitesurf. Le vent serait coupé par l’île. Je visite tout de même Windguru et j’apprends que pour le mois d’avril et de mai, durant les 9 dernières années d’archives, le vent change de direction pour entrer Sud-Est en Avril et Est-Sud-Est en Mai. Donc, le plan est favorable dans ce cas-ci. Les kitesurfers pourront naviguer avec un vent « on-shore » ou « side-on ». Ce n’est pas un gros vent, entre 12-18 noeuds, mais il est présent à 75% du temps. Donc, pas si mal pour essayer les Bahamas en tout inclus dans un hôtel qu’ils disent fraîchement rénové.

Les blocs de chambres

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Wax et moi, on pèse les « pour » et les « contre » car cette année, on décide de laisser tomber notre habituel voyage au Cap Hatteras en Caroline du Nord, pour essayer autre chose. On prend une chance, car les gens aiment bien aller aux OBX. Par contre, notre devise ne valant pas grand chose du côté américain, cela nous encourage à tenter le coup. Vous me direz qu’aux Bahamas c’est aussi le USD et vous avez raison, en plus du dollar bahamien. Par contre, le risque de surprise est moins grand en tout inclus, car il ne reste plus grand chose à débourser après cela.

Donc, suite à ma demande de soumission au grossiste Sunwing, ils nous informent qu’ils nous laisseront la chambre en occupation double à 1169$ par personne ce qui n’est pas pour nous déplaire du tout. Wax et moi on réussit à réunir 32 personnes partantes pour essayer ce nouveau spot. Des 32, nul n’est allé pour le kite du moins. Donc ce sera un essai pour tous. Normalement, nous allons toujours valider auparavant les conditions mais pour cette fois-ci, nous n’aurons pas cette chance! Nous nous croisons les doigts afin que tout fonctionne pour le mieux.

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Le matin du 24 avril, nous embarquons dans l’avion vers les 5:45am car nous décollons très tôt de Pierre-Elliot Trudeau. 3:35 hres de vol selon les horaires. Wax et moi, comme à notre habitude, attendons à la porte d’embarquement que toutes nos ouailles passent dans l’avion. Mais quelle n’est pas notre surprise, lorsqu’un de nos amis nous revient catastrophé car les agents de bord à la porte l’empêchent d’embarquer. Surprise!! Mauvaise surprise devrions-nous dire! Son passeport est invalide depuis quelques mois déjà. Ne s’en étant jamais servi de sa vie, il n’a malheureusement pas eu le réflexe de vérifier cela lors de l’achat de son billet! Le plus étrange dans cet épisode, c’est que notre ami a réussi à déjouer tout l’aéroport avec un passeport échu! Vous vous souvenez que j’ai dit qu’il était rendu à la porte d’embarquement! Ce qui veut dire, qu’il a fait son inscription en arrivant au bureau de Sunwing, a passé le rayon-x avec les douaniers qui demandent eux aussi le passeport, quand même!! Une chance que l’on a pas affaire à Jason Bourne avec sa multitude de passeports truqués! 😉

 

Jason Bournejason-bourne

 

Donc l’ami  est plus que découragé lorsqu’il nous raconte qu’ils lui refusent l’accès et qu’il va devoir rester en sol canadien. Une agente de sécurité vient nous l’enlever à ce moment-là et elle lui explique qu’il doit lui donner son billet de bagages car ils vont retirer sa valise et son sac de sport de l’avion. Tous les bagages étaient déjà à l’intérieur de l’avion vous comprendrez! La dame de Sunwing invite au micro les derniers retardataires, dont on fait partie, à embarquer expressément. Nous quittons notre ami sur une drôle de note, inconfortables et immensément tristes de la situation. Aussitôt assise à ma place que mon cellulaire sonne. Voyant le nom de notre ami malchanceux, je m’empresse de répondre. Découragé, il me révèle que les bagages que l’agente de sécurité a sortis ne sont pas les siens, mais plutôt ceux de son ami avec qui il a fait son enregistrement de bagages. Ils ont inversé les bagages avec les noms des passagers. Je lui dis qu’à notre arrivée à Freeport, je prendrai contact avec lui et que l’on essaiera de voir les possibilités qui s’offrent à nous. En premier lieu, c’est certain que si l’idée de revenir fait partie de ses plans, un nouveau passeport est requis. Malheureusement, nous sommes dimanche, donc pas de passeport aujourd’hui. Il devra attendre le lendemain matin. Sur ce, on raccroche, ébranlés tous les deux. Ouf! Notre voyage de groupe commence fort. Et on est toujours sur le tarmac. Mais nous ne sommes pas encore au bout de nos peines…

 

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Un agent de bord prend le micro et nous annonce que les bagagistes vont devoir sortir des sacs de sport de l’avion car nous sommes trop lourds pour décoller. On entend en sourdine, un soupir de découragement. Tous nos yeux sont rivés dans les hublots afin de voir si nous n’apercevrions pas nos équipements de kitesurf se faire retirer de la soute. Effectivement, on reconnait aux sacs, certains équipements que des amis n’auront malheureusement pas à destination. L’équipe Sunwing, nous assure que les bagages suivront en soirée ou au plus tard, le lendemain et qu’il y aura un dédommagement de 50$ par/jour pour les bagages manquants. Le mini vol d’à peine 3 heures s’effectue dans l’inquiétude pour plusieurs d’entre nous. Une semaine de vacance de kite puisée dans les 2 ou 3 semaines annuelles pour certains, se doit d’être une semaine de kitesurf. C’est le but du voyage.

Pour ma part, j’essaie de me vider l’esprit un peu durant le trajet car je sais qu’à destination, j’aurai à gérer la situation des équipements manquants avec le mécontentement parfaitement normal de nos clients, j’aurai à annoncer au compagnon de chambre de notre ami laissé à Montréal qu’il devra mettre du linge un point trop petit ne lui appartenant pas, car sa valise personnelle a malencontreusement été retirée plutôt que celle qu’ils auraient dû enlever.

 

Donc on arrive et on attend anxieusement nos bagages afin de connaitre si oui ou non certains pourront « kiter » aujourd’hui. Il est quand même que 9:00 am du matin, une belle journée s’annonce sous les Bahamas.

 

Première journée de kite

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Le mauvais film est par contre en train de se dérouler… Les bagages sont tous sortis de la soute et les gens commencent à venir me voir, bredouilles. Je les dirige vers le comptoir pour les bagages manquants ou endommagés. La file s’allonge rapidement et la seule femme derrière le comptoir, perd rapidement le contrôle de la situation. Afin d’accélérer le processus, car l’autobus nous attend à l’extérieur afin de nous apporter à l’hôtel, elle nous demande de mettre 3-4 personnes par feuille de requête lorsque normalement une seule serait de mise. Nous procédons selon ses bons conseils et je signe toutes les feuilles en tant que responsable. Décompte final à mon très grand désarroi: 16 personnes sans bagage sportif. La moitié de notre groupe de kite sans bagage de kite. Mais, étant une fille positive et un peu crédule, j’accepte le fait que l’on me dise que les bagages rentreront ce soir, demain matin au plus tard par un autre avion. J’explique à tous à nouveau, qu’ils ont en effet le droit de refuser d’embarquer des bagages si le total de leur poid excède la limite permise pour un décollage sécuritaire et que cela a toujours été dit à chaque réunion explicative que l’on faisait. Mais que l’on se le dise! C’était la première fois de ma vie, que je le vivais! Et j’en ai pris des avions!!! Cette théorie venait de passer de mythe à réalité dans ma conception des voyages! Deux nouvelles situations à mettre dans la case expériences de conseillère en voyage. Je dois avouer par contre, que rien n’est facile et garanti pour l’organisation des groupes de Kitesurf. Vous demanderez à Wax combien de fois, j’ai voulu arrêter d’en organiser!

Théobad et ses levés de soleil

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Finalement, c’est dans des minivan taxis  spéciaux que nous faisons le trajet jusqu’à l’hôtel. Pour plusieurs dans notre taxi, c’est leur première « ride » avec un conducteur à droite. Nous sommes en pays colonisé par l’Angleterre encore une fois! Plusieurs exclamations de Ahhh! et Ohhh!  lorsque l’on rencontre d’autres automobiles à sens inverse sur les routes car l’impression que cela donne à chaque entrée de courbe c’est que le face à face est imminent.

En arrivant au Viva Wyndham, une longue file est déjà en place pour le check-in. En fait, comme nous sommes les retardataires, deux autobus provenant de notre avion sont déjà en place. Les serveuses déambulent parmi les touristes et nous offrent un petit cocktail désaltérant. Je dois avouer ici, que le seul point négatif que j’aurais envie de partager sur cet hôtel est le service de check-in  à la vitesse tortue. Dans les commentaires de Trip Advisor, on le mentionnait. Mais comme je suis le genre de fille à donner la chance au coureur avant de statuer, j’espérais que ce serait tout autrement pour nous. Je m’étais mise un doigt dans l’oeil. Trouvant le temps trop long, Wax et moi ainsi qu’un petit groupe, allons au bar et au buffet se sustenter.

Vous ne me croirez probablement pas, mais on a été dans les derniers à avoir une chambre, Wax et moi… Il était 17:00 hres passées. Bon, vous savez tous que normalement les chambres se doivent d’être prêtes pour 15:00 hres au maximum et que bien souvent l’hôtelier nous accommode avant. Et bien, ce ne fut pas le cas!!! Par contre, on nous a offert de passer en  chambre vue mer à prix plus que raisonnable, ce que l’on a fait pour la plupart du groupe. Et quelle chambre et quelle vue!!! Pour cela, ce fut la belle surprise de la semaine.

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Le lendemain fut pour certain une journée de kite en vent léger. Les grosses voiles étaient de mise. 15 m2 en montant ou en hydrofoil. La dominante au Viva Wyndham Fortuna Beach durant notre voyage était bel et bien un vent de l’Est et du Sud-Est comme les statistiques l’annonçaient. Les gars sont partis directement de la plage près de l’hôtel. J’avais bien sûr contacté le gérant avant de négocier cet endroit et il m’avait appris que les plages de chaque côté de l’hôtel étaient publiques donc, nous pouvions y mettre nos kites sans problème! J’étais bien contente à ce moment de cette indication car de plus en plus, les hôteliers limitent les endroits de kite afin de protéger leurs touristes.

Pour ma part, le lendemain fut une grosse journée de travail, pendant que mes pairs féminins profitaient des chaises longues, j’enfilais les appels à un rythme effarant. J’avais deux problèmes de tailles. Un homme sans passeport à Montréal qui espérait revenir, non pas nécessairement  pour profiter de son voyage mais pour rendre les bagages à son ami et aussi, tous les équipements sportifs qui étaient supposés arriver par avion-ferry aujourd’hui. Des vols avec Sunwing à Freeport, il n’y en a qu’un par semaine en avril, donc ils devaient se débrouiller pour nous retourner nos kitesurfs d’une façon ou d’une autre.

 

Wax prêt à immortaliser ces souvenirs avec son Drône

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Pour ceux qu’ils ne le savent pas, il est possible de se faire faire un passeport « rush » dans des cas extrêmes. Il y a naturellement un supplément à payer. Tout ce qu’il faut, par contre c’est une preuve de départ. Dans notre cas, le billet de la veille n’est plus valide, donc il faut en acheter un autre. Je reçus donc un appel des Passeports à Montréal me disant que je devais acheter immédiatement un vol  aller simple pour Freeport sinon, ils ne lui délivreraient pas son passeport. Aucun vol ce lundi pour Freeport à part le matin, donc malheureusement pour notre homme il perdrait une autre journée. J’achète le  fameux billet de retour, +400$ pour notre chum, je le « brief » de long en large sur comment faire une escale, car il n’a jamais pris l’avion, je lui demande de  réorganiser les bagages de son ami, car le poids avec Sunwing et la compagnie américaine sont différentes ( ils ne pourraient pas tout uniformiser cela???) et je lui souhaite bonne chance pour le lendemain.

Je reste sans nouvelles de Sunwing, malgré les appels. Impossibles à rejoindre, la ligne interne pour les agents ne fonctionne pas et la ligne du service à clientèle non plus. Beau merdier! Je suis hors de moi. Et je n’ai rien de positif à annoncer à mon monde. Je croise les doigts en espérant une surprise fin de journée… Surprise qui n’arrivera pas, ni ce soir-là, ni le lendemain. Cela aura pris 3 jours et demi nous rendre nos bagages.

 

Heureusement que le site est enchanteur. Certains ont pu faire du trampoline avec harnais, d’autres ont joué au Volley-ball.

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Il y avait même un site de paint-ball ( bon, après avoir été vérifier, on a choisi d’abandonner le projet!!) Nous avons loué le bateau de plongée, un matin sans vent, et ils nous ont apporté vers une petite île corallienne où la faune et la flore étaient superbes. Sur le retour, les gars en manque de kite, ont soudoyé le capitaine  afin d’attacher une barre de kite à l’arrière du bateau et faire un peu de wakeboard avec une planche de kite. Comme le vent n’est pas au rendez-vous, il faut bien s’amuser!!!

D’autres, ont été en excursion de plongée sous-marine voir les requins. Des braves, ceux-là!!

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Nous avons aussi été visiter une plage de rêve ainsi qu’une réserve faunique. Selon les bahamiens, ce site aurait servi au tournage du premier film Le pirate des Caraïbes.

Gold Rock Beach

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Un habitué de la place nous a mentionné qu’il était possible de « kiter » de cet endroit. A marée basse, la plage devient très large et le plan d’eau une immense piscine.

 

La piscine de Gold Rock Beach

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Nous y avons vu pour une première fois de notre vie,Wax et moi, ces organismes bleus qui reposaient sur la plage encore humide  de la mer abaissée de Gold Rock Beach.

Ce sont des Vélelles

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Pour terminer avec les spots de kitesurf, à deux minutes en taxi de l’hôtel il y a aussi une belle plage nommée Banana Bay où l’on peut partir aisément en kite.

Banana Bay, Freeport

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Le vent y entre plus Est favorablement. Il y a un « beach restaurant » où l’on peut manger et boire une bière pour un prix raisonnable. Ambiance décontractée et « chill ». Les bateaux y viennent pour dîner et souper. Il faut les contourner sur ces heures de pointe en Kitesurf.

 

Semble-t-il qu’il faut manger des « Conch » conques en français si on va aux Bahamas. C’est un genre de mollusque qui se cache dans cette coquille.conque-bahamas

Malheureusement, nous n’avons pas eu le loisir d’aller les essayer dans les petits restos du coin.

 

Comme chaque voyage de groupe de kitesurf, nous avions une soirée thématique déguisée et pour les Bahamas c’était le fluo! Chaque personne se devait d’avoir sa touche fluo.

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Wax a même eu droit à une surprise de taille!!! Certains ont de bonnes idées pour leur déguisement!

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Donc, pour finir, ce fut un hôtel charmant ainsi qu’un site agréable qui nous a reçu. Le vent n’était pas au rendez-vous cette semaine-là comme nous aurions souhaité, par contre, selon une de nos sources québécoises qui y passe 6 mois par année, nous avons été malchanceux. De plus, nous étions entourés de gens exceptionnels ce qui a rendu par le fait même ce voyage mémorable. Nous nous promettons d’y retourner une autre fois, afin de re-valider les vents. Qui sait? Peut-être serez-vous du voyage avec nous? 🙂

 

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Merci Wax Team!!

Publié dans La barbade

La barbade

Petit voyage non planifié pour nous! Deal sur l’avion Montréal-Bridgetown avec air Canada à 386$ chaque, ce fut assez pour nous convaincre de visiter un nouvel endroit. Petites recherches rapides sur trivago.ca afin d’avoir une idée des prix d’hôtels sur place, nous sommes surpris entre les différences fulgurantes des prix. De 50$ dans une « Guest House » à plus de 1000$ la nuit sans repas bien sûr, il y a en pour tous les goûts!
Comme c’était un voyage imprévu et que l’on aime bien dénicher des aubaines, nous choisissons un Bed and Breakfast avec de bons commentaires à 104$ CAD la nuitée. Nous vérifions qu’il y a le wifi ce qui nous permet naturellement de pouvoir continuer à vous répondre cher client.
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 Comme nous avons l’intention d’être autonome, nous louerons une auto afin de parcourir l’île dans toutes ses directions.

Après plusieurs recherches sur différents sites, je dois admettre que la location d’auto est très onéreuse. 500$ CAD et + pour de très petits modèles tels que Kia Picanto,  Suzuki Swift et Toyota Yaris. J’imagine naturellement les deux sacs de kite dans ces micro-voitures et je ris intérieurement en me demandant si nous ne serions pas mieux d’apporter des sangles afin des les installer sur le toit au cas ou!!!
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On décide d’y aller quand même ayant un deal sur l’avion! On book le vol, la première nuitée et l’auto la veille et on décolle le lendemain matin 6 hres, Cela ne nous laisse pas grand temps pour faire les bagages!!! Heureusement, mes ziplocs remplis des pots de crème sont toujours prêts! Vite fait, on descend à Montréal dormir au Quality hotel à Dorval. 119$ + tx à ce temps-ci de l’année incluant le stationnement d’une semaine. Pourquoi vivre le stress des congestions routières? Laissez la voiture au Park’n Fly coûte environ 90$. La tranquillité d’esprit n’a pas de prix!
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Un vol d’une durée de 5:30 nous amène de Montréal à Bridgetown en vol direct avec Air Canada. Légères turbulences, rien d’alarmant. Petit aéroport assez moderne nous accueille. Un peu d’attente pour les douanes, mais nous sommes arrivés et heureux. Cela n’a pas d’importance. On demande à notre sortie de quelle façon nous devons aller à notre site de location et la dame nous apprend que c’est à 50 pieds d’où l’on discute. La veine! J’avais payé moins cher en ne prenant pas l’auto à partir de l’aéroport mais plutôt à notre hôtel. On sauvait les taxes d’aéroport semblait-il de cette façon. Donc, j’envoie M. Wax en éclaireur au comptoir! Il est toujours très astucieux lors de nos locations d’autos et il réussit presque à tout coup à nous dégoter sans surplus une voiture plus grosse ou un deal quelconque. C’est l’homme de la situation. 15 minutes passent pendant que j’attends à l’extérieur dans la chaleur étouffante à garder les bagages de kite. Il sort la tête et me dit; il semblerait que tu as réservé l’auto que pour demain, Jess. Merde! La bouteille de vin en faisant des réservations la veille au soir semble avoir affecté mes facultés!! Tant pis! On prend un taxi, paie 20 USD car on n’avait pas bien lu le courriel d’accueil de notre hôte du Gemini House qui mentionnait que l’on devait payer maximum 13 USD ou 26 BBD. Le dollar barbadien est le double du USD. Les deux monnaies sont généralement acceptées un peu partout. Comme c’est facile à compter, on a moins de chance de se faire avoir, car les prix sont indiqués en BBD la plupart du temps. On divise en deux, et le tour est joué pour le USD. Maintenant, transformer le USD en CAD par la suite demande une gymnastique un peu plus difficile. Changeant tous les jours, il est plus laborieux à budgéter.
Notre chauffeur de taxi nous conduit ou il pense que notre Bed and breakfast se situe…cahin-caha dans des ruelles où défilent jolies maisonnettes et d’autres moins bien entretenues. Nous sommes impressionnés par son sens de l’orientation car le quartier n’est quasiment fait que de cul-de-sac et on quitte régulièrement ce qui ressemble le plus à une route pour faire du hors-piste entre les maison. Nous demandant enfin l’adresse de la propriété, après 15 min de taxi, il se rend enfin compte qu’il ne trouve pas. Wax et moi, on se lance un regard qui en dit long. On a voulu lui donner l’adresse au début du trajet et il n’en a pas voulu!!!  Il demande le no de téléphone de nos hôtes et les appelle sur le champs. La dame a tôt fait de lui expliquer la bonne direction et nous arrivons à notre petit Bed and Breakfast de 3 chambres.
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Elle nous accueille chaleureusement et demande les politesses d’usages et nous conduit promptement à notre chambre. Plafond cathédrale en bois vernis, murs en ciment légèrement défraîchi, lit double à la courtepointe coquette et décoration typique d’ici. Ce n’est pas le gros luxe mais cela fera l’affaire comme on veut respecter un budget.
On prend une douche et on part à pied vers la mer ou nous logeons assez près. 2 min de marche et nous y sommes. Par contre, nous sommes directement en face de roc dans la mer donc impossible de partir en kite. On doit aller vers la gauche sur Long Bay Beach ou vers la droite ( un peu plus loin) vers Silver Rock ou Silver Sands Beach, les trois plages où il fait bon de kiter.
Wax Barbade 13.5m EnvyLong Bay
IMG_7949Silver Rock
Notre première soirée se termine assez tôt. Bouteille de vin pour notre 4ieme anniversaire de relation amoureuse extraordinaire.
Nous sommes heureux et conscients de la chance que nous avons.
 Geri, la propriétaire avec Steve, nous avait mentionné qu’elle nous préparerait notre déjeuner à l’heure que nous le souhaiterions. Donc en se levant le lendemain matin, on prend une petite barre tendre      ( nous  avions apporté plusieurs grignotines et conserves diversifiées afin de contrer le coût de la vie exorbitant de l’île) et décidons d’explorer les alentours vers Silver Sands en jogging matinal.
Ouf, la chaleur est étouffante à 7:30am du matin. On espère que la température n’augmentera pas trop au courant de la journée. Pour ceux qui aiment la chaleur c’est parfait ici!
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On arrive sur un spot ou un instructeur donne un cours et Wax prend plaisir à s’informer des conditions comme à son habitude. Le barbadien nous explique que c’est un peu tricky car la vague est bonne pour entrer dans l’eau, qu’il y a du roc à gauche de la petite plage et à droite et qu’un bon courant marin vient s’additionner à tous cela. Wax a bien hâte d’essayer ses voiles. Il a apporté sa Flysurfer Speed4  21M et une Envy 2016 13.5M afin de tester le produit. Sa planche, LF Legacy 2016 139cm.
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Sur notre route, on croise un kitesurfer américain qui vient ici depuis dix ans( d’ailleurs Team Rider pour Makani Fins), un argentin qui enseigne ici, on se présente, promotionne notre boutique un peu 😉 et discutons de kite. Nous revenons au Gemini House Bed and Breakfast à 10:30am pour notre petit déjeuner. On a une petite table d’installée sous le porche et Geri nous apporte, jus d’orange, café et omelette au fromage , zucchinis et saucisses accompagnés d’un pain multigrains, de cantaloup frais et raisins. Un pur délice. Nous sommes agréablement surpris par la qualité de notre repas. Geri et Steve étant des New-Yorkais d’origine plus que sympathiques, s’occupent de s’enquérir que tout va bien, nous offrent leur aide quand à suggérer des choses à voir. Vraiment des personnes très avenantes et non-envahissantes.
Après déjeuner, on vérifie nos courriels, on appelle chez Wax afin de voir que tout va bien et on part à Long Bay ou Wax ouvrira sa Envy 13.5M. Il vente environ 18-22 nœuds. Petite séance de 2:30 heures pendant que je vous écris.
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Long  Bay avec LF Legacy 139cm
Chaque matin que l’on se lève, il vente entre 15 et 25 noeuds.  Nous sommes en avril, la température avoisine toujours les 28-30 degrés,  ciel bleu chaque matin et soleil à profusion. Situation parfaite pour le kitesurfer et aussi pour le voyageur régulier, car la chaleur est supportable avec un vent chaud qui souffle.
Chaque jour, nous travaillons en matinée et ensuite exploration de l’île et kite, agrémenté d’un souper au resto. Les conserves c’est bien pour le dîner sur la route mais au souper, on se gâte.
Geri nous mentionne le lendemain de notre arrivée que pour souper nous devons aller souper à Oistins au Fish fry. Oistins est une petite ville où le poisson est à l’honneur. Dans le jours il y a un Fish market ou les pêcheurs vont apprêter leurs prises et les vendent sur la place publique. Et les vendredis et samedis soirs, la ville se transforme en grosse foire avec des stands colorés de toutes sortent ou l’on vous sert du poisson et fruits de mer à bon prix.  Les plats proposés par des chasseurs de clients potentiels qui nous interpellent lorsque nous sommes à leur portée, tournent autour de 30-35$ BBD pour de bonnes portions.
Un band joue des musiques entraînantes sur la scène centrale et  plusieurs personnes dansent et chantent. Les gens de la place et touristes se mélangent à ce happening hebdomadaire, et une ambiance joyeuse plane dans l’air festif.
Après avoir regarder 3-4 menus dans des stands différents nous décidons d’arrêter notre choix et de manger finalement. Wax et moi aimons bien essayer de nouvelles choses, donc nos yeux s’arrêtent sur deux sortes de poisson que nous n’avons jamais goûté. Dolphin et Marlin. Wax me regarde inquiet et me demande: Tu voudrais goûter au Dauphin? Hum… question embêtante. J’hésite à répondre et Wax me partage son envie d’essayer cette nouveauté, mais aussi sa conscience qui lui fait une mise en garde, car il ne veux surtout pas encourager la chasse aux dauphins, réel fléau. Je lui partage que si chaque stand propose du dauphin à la clientèle, c’est peut-être qu’ils en ont trop ici? Bon j’essaie de nous déculpabilisés… Faisait fi de notre conscience momentanée, nous nous lançons et commandons le fameux dauphin. La serveuse nous suggère de le prendre frit ce que l’on commande auprès d’elle. Lorsqu’elle arrive avec notre assiette à deux, on constate deux bons filets d’un pouce d’épais avec salade, patate et leur autre accompagnement inusité. Du macaroni au fromage style kraft dinner agrémenté d’une petite sauce barbecuter. Délicieux ce marcaroni! On le retrouve dans presque tous les restos. Pour revenir au Dauphin, on a trouvé cela bon!
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Photo prise le samedi. On est retourné au fish fry mais on a mangé des crevettes avec le cheese macaroni:)
Le lendemain matin suivant, lorsque Geri nous accueille pour le déjeuner, elle nous demande si nous avons aimé le Fish Fry à Oistins. On lui partage nos remords d’avoir mangé du  »cutie  dolphin ». Quelle n’est pas notre surprise, lorsqu’elle éclate de rire suite à notre confidence! Elle nous enjoint d’arrêter de culpabiliser. Que le dauphin que l’on a mangé hier au soir, n’est pas le mammifère. Qu’ici, ils appellent Dolphin une sorte de poisson qu’en amérique du nord on appelle le Mahi-Mahi. Tu parles d’une nouvelle! La culpabilité nous quitte expressément, faisant place à l’incrédulité et par la suite  à la joie retrouvée de ne pas avoir goûté au dauphin finalement mais à une certaine déception car du Mahi-Mahi on en a mangé plein de fois!!! Avoir su, on aurait goûter au Marlin à la place! Lol Mais bon! On repart du Bed and Breakfast le coeur plus léger et l’esprit en paix.
Wax embarque son stock de kite dans notre voiture de course et on se dirige pour une après-midi à Silver Rock. Il y a d’ailleurs des condos très bien positionner  »on the spot » .

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 On a fait la connaissance de Daniel un russe, chic type et de sa blonde, une polonaise toute aussi adorable. D’ailleurs, il naviguait en hydrofoil de LF cette après-midi là. Et en 12m.
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Wax naviguait en quoi vous pensez?
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En 21 m de flysurfer!! Il en a surpris plus d’un!
Nous finissons la journée au restaurant du Moon Raker Hotel,
IMG_0046 le Surfer’s bay.
Resto terrasse sur la plage. Ambiance décontractée, nourriture agréable et bonne. Prix correcte entre 30$ et 45$ BBD par plat.
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Le burger Kahuna est incroyable.
Les crevettes et les poissons aussi. On a soupé là-bas au moins 3 fois. Du jeudi au dimanche, des bands locaux jouent. On a eu droit à un spectacle remarquable, une musique diversifiée d’une qualité digne d’un bon spectacle payant. Une place incontournable pour tous! Le Moonraker hotel est aussi une bonne alternative d’hébergement avec un bon rapport qualité/prix. Environ 135 USD la nuitée. On a hésité longtemps avant de choisir le Gemini house car le Moonraker nous titillait beaucoup. Nous ne regrettons pas notre choix car l’économie fut substancielle!
Nous avons visité quelques endroits durant notre séjour. Prenant la route sans itinéraire, je nous ai conduis un après-midi au Sam Lord’s Castle. Un super beau site qui fut la victime des flammes en 2010. Un spot incroyable surplombant la mer . J’imagine assez bien l’endroit de rêve lors de son vivant! Maintenant c’est abandonné, mais la vue reste superbe.
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 Les ruines du Sam Lord’s castle
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Le chemin qui mène vers la vue magnifique
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Ensuite nous poursuivons notre route  vers le nord-est de l’ile. Nous nous ramassons sur un chemin de vache vers ce qui semble être une propriété privée.
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Ne pouvant faire demi-tour nous continuons d’avancer et nous nous retrouvons à nouveau face à un simili château qui du être lui aussi la proie des flammes.
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J’avais peur que le toit s’effondre sur sa tête!!
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Encore un emplacement de choix.
Une longue escalier vous conduit  sur votre plage privée ceinturée de roc de part et d’autre. La tranquillité absolue. Intéressés à acheter ce petit coin de paradis?
Nous avons poursuivi notre route vers le nord et devinez quoi? Encore une plage déserte. J’en ai profité pour méditer un peu et apprécier la chance inouïe que nous avons, pendant que Wax  croquait sur le vif ce moment.
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Une autre belle journée à inscrire dans notre carnet de route.
Le lendemain, nous décidons de nous rendre au Barbados wildlife reserve.  Geri nous avise que nous devons absolument être présent lorsqu’ils nourrissent les animaux, vers 14:00. C’est l’attraction de la journée. Et croyez-moi, nous en avons eu pour notre argent. 23.50$ BBD/pers.
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Le staff déverse des brouettes de fruits à un endroit sur le site à 14:00 et une panoplie d’animaux viennent s’y nourrir, oubliant notre présence et passant constamment à côté de nous, nous frôlant au passage. Les animaux sont en liberté sur le site. Il faut avouer que lorsqu’on arrive sur place et qu’une dizaine de singes se courent après en criant et fonçant sur nous, on a beau aimé les animaux, c’est quelques peu freakant!! 🙂
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Qui fait des singeries?
Wax a même eu droit à une frappe de petits pieds de Green Monkey (plusieurs milliers en liberté sur toute l’île). On a vraiment apprécié cette après-midi.
Un bel endroit ou nous sommes arrêter aussi est une plage nommée Miami Beach.
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  On stationne l’auto sur le bord de la rue ( en fait à la Barbade tu stationnes où tu peux! À l’endroit, à l’envers, à moitié dans la rue ou sur le parterre d’une maison, il n’y a pas de règles!!)
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Ruelle dans Bridgetown, capitale de la Barbade.
Malheureusement, nous n’avons que traversé Bridgetown à 2-3 reprises sans nous y arrêter. Plus de 97 000 habitants vivent dans la capitale. Une des attractions que nous aurions aimé pouvoir vivre est les courses de chevaux au Garrison Savannah race track. Malheureusement, notre logeuse nous a informé qu’il y avait une course au deux semaines environ et que le week-end où nous étions sur place, n’était pas un de ceux-là!!
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Comme vous pouvez sans doute le constater, que ce soit pour le kitesurf ou par pure passion du voyage, il y a plusieurs choses à voir en plus de ce que l’on a eu le temps de visiter:  Harrison’s Cave, Barbados Museum, St-Nicholas Abbey, le Parlement, la maison de Georges Washington, Animal flower cave, Nidhe Israel Synagogue, La distillerie de Mount Gay Rum et plusieurs autres lieux et plages. Plus d’une soixantaine de plages à ce que l’on m’a dit. D’ailleurs les plages sont toutes publiques, droits acquis des barbadiens.
7 jours plus tard, c’est le coeur emballé par ce petit coin de paradis que nous quittons l’île non sans regret. Peuple, extraordinaire, jolis paysages, océan d’un turquoise pur et limpide, un voyage à refaire. N’hésitez plus, allez voir la Barbade par vous-même!
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Jess et Wax